La Grange de La Couture
SEPT SIÈCLES D'HISTOIRE, 20 ANS DE CHANTIER

C'est un des exemples les plus anciens en France d'une telle charpente traditionnelle, rare hormis les cathédrales : André Fleury, président de Résurgence, nous raconte à la fois un long chantier audacieux et une longue Histoire du lieu, scientifiquement et historiquement attestée.

A la sortie de Montoire en bordure de la route qui mène à Artins, vers la Possonnière manoir natal du poète Ronsard, la Grange de la Couture attire les regards par l’harmonie de sa structure et frappe par son imposante toiture. Gravement usée par les ans, son état inquiétait les membres de Résurgence depuis plusieurs années et tout particulièrement après le passage de la tempête dévastatrice de décembre 1999.

Dans un souci de conservation par une remise en état qu’il n’avait pas l’intention d’entreprendre lui-même, Monsieur Michel Lance s’est alors rapproché de Résurgence dont il connaissait le sérieux des précédentes interventions. Mesurant l’ampleur des travaux et la modestie de ses moyens, sans compter l’avenir à assurer à un tel bâtiment, Résurgence a hésité à s’engager dans cette restauration, mais fidèle à son esprit d’audace a accepté de relever le défi.

C’est ainsi que M. Michel Lance fit don, en mai 2000, à l’association Résurgence en Vendômois de la grange qui appartenait à sa famille depuis plus de 100 ans, avec le terrain environnant de 7.000 m2. Bien plus, le donateur eut la générosité de remettre à l’association l’indemnité qu’il venait de percevoir de sa compagnie d’assurance pour les dégâts causés par la tempête ! Résurgence lui en a toujours été très reconnaissante.

Dès l’été 2000, une équipe bénévole de Résurgence à laquelle se sont joints plusieurs sympathisants Montoiriens, entreprit de nettoyer les abords puis de vider le contenu de la Grange qui eut, au cours des âges, l’usage mixte de grange, d’entrepôt de matériel agricole, et pour partie d’étable.

L’année suivante, une troupe de scouts belges de Liège avec qui Résurgence entretenait des relations suivies depuis ses interventions dans les années 90 sur le Four à chaux de Berger à Thoré-la-Rochette, est venue en juillet prêter main-forte aux bénévoles pour effectuer la dépose de l’ancienne couverture. Avec cette opération qui dura jusqu’en octobre, les 55.000 tuiles furent triées et soigneusement rangées dans des caisses-palettes en attendant d’être reposées.

Pour circuler dans de bonnes conditions sur le terrain, spécialement par temps humide, une entreprise de travaux publics réalisa un solide chemin d’accès avec sortie aménagée sur la RD10 et le nivellement du reste du terrain.   

Un chantier-école pour apprentis charpentiers...   

Mesurant l’ampleur et la difficulté des tâches à accomplir pour la remise en état, Résurgence sollicita l’avis et l’aide de la Fédération compagnonnique des métiers du bâtiment de Tours. Celle-ci, après examen et diagnostic sur place, confirmait son intérêt pour une telle restauration. Arrivait alors une autre bonne nouvelle en réponse au dossier de demande d’aide déposé au Conseil Régional du Centre par l’intermédiaire du Contrat de Pays Vendômois. L’octroi de la subvention sollicitée rendait possible le recours aux Compagnons du Devoir qui allaient créer pendant deux ans un chantier-école.

A sa vue, les béotiens apprirent que la charpente de la Grange était "à fermes et à pannes", intégralement en chêne. "Elle comprend 6 fermes sur portique, schéma fréquent dans les granges et plus généralement dans les édifices à grands versants tels les halles et les cathédrales", indiquera le descriptif de l’étude du Laboratoire CEDRE dont il sera question plus loin.

Chaque ferme reposant sur deux poteaux, la grange de 28 m de long et de 14 m de large se trouve ainsi divisée par les deux rangées des 6 poteaux en trois parties : une nef centrale et deux bas-côtés, à l’est et à l’ouest.

En même temps qu’ils prenaient possession de la grange, les compagnons s’installaient dans des locaux proches, aimablement mis à disposition par le regretté Georges Saillard, ami de Résurgence, à qui l’association avait apporté son appui lors de la restauration de la chapelle romane voisine de la Madeleine dont il était propriétaire. Ainsi furent créés une salle de cours et un équipement pédagogique destinés à la formation aux métiers de la charpente-couverture. Venus d’horizons très divers, deux filles et huit garçons, de 19 à 50 ans, dotés d’expériences professionnelles variées, se portèrent volontaires et formèrent un groupe au comportement positif. De tels travaux importants et spécialisés de remise en état n’auraient pu être menés dans des délais aussi courts, de novembre 2001 à juin 2003, sans le concours de l’encadrement et des élèves-stagiaires. Ces derniers ont tous appris les bases d’un métier et certains ont réussi le CAP de couvreur.   

Les jours qui suivirent, les bénévoles de Résurgence participeront à la mise à nu de la Grange. 

Puis les compagnons et leurs stagiaires se mirent à l’ouvrage dans la charpente, parfois comme des acrobates, pour contrôler le bois et les assemblages, démonter et remplacer éventuellement les pièces défectueuses. Les équipes détaillèrent ainsi les fermes sur entraits, ces grosses poutres horizontales relevées au milieu par un poinçon vertical, que ferment en triangle les deux arbalétriers qui supportent les pannes, ces longues poutres horizontales sur lesquelles, de la panne faîtière du sommet du toit jusqu’à la panne sablière scellée sur le dessus du mur périphérique, s’appuieront les chevrons où seront fixés horizontalement les liteaux sur lesquels enfin seront accrochées les tuiles…

Pendant ce temps, les "oeuvriers" bénévoles de Résurgence se lancèrent dans la restauration du mur côté nord, en partie effondré lors de la tempête de 1999 en raison de l’insuffisance des fondations. Ils en profitèrent pour créer une porte avec un encadrement de pierre semblable aux autres ouvertures. Cette porte constitue aujourd'hui la porte d’entrée principale de la Grange.

Avant de fixer la panne sablière, interviendra la remise en état du haut des murs périphériques, fastidieuse besogne quand on mesure les dimensions de la grange.   

...dans une charpente de 650 ans !   

Après le remontage des éléments de la charpente qui constitue, rappelons-le, un des exemples les plus anciens utilisant la technique des fermes et des pannes en France, le début de l’année 2003 fut consacré à la pose des chevrons neufs puis des liteaux. Mais en juin, les compagnons fermèrent inopinément le chantier-école avant d’avoir achevé la couverture.

Ce sont alors les équipiers de Résurgence, à nouveau rejoints en août par une troupe des scouts d’Eupen en Belgique, qui se retrouveront, en position parfois inconfortable, pour la repose des tuiles de pays qui avaient été conservées, complétées par d’autres tuiles de récupération.

Après la pose des 620 m2 de couverture avec ses 55.000 tuiles, la réalisation des arêtiers et du faîtage achevées, est venu le temps d’embellir le terrain avec la plantation le long de la voie d’accès de 24 érables et tilleuls fournis gracieusement par le pépiniériste Guellier de Trôo. Et pour les arroser, le creusement d’un puits était en voie d’achèvement quand s’annoncèrent en novembre les experts du Centre d’Etudes de Dendrologie et de Recherches Ecologiques, le très sérieux C.E.D.R.E. de l’université de Besançon, dépêché par la Direction Régionale des Affaires Culturelles.

Leur mission comportait l’analyse de la charpente et sa datation dendrochronologique, par de savants rapprochements entre les échantillons de bois prélevés sur la charpente et les références scientifiquement connues des bois des différentes régions françaises.

Suite à l’examen général de la charpente, le rapport final des experts soulignera que "l’ensemble des fermes est marqué en chiffres romains de I à VI, du nord au sud, dans la nef centrale… Sur la base de critères typologiques et du relevé des marques de charpentier, cette charpente parait homogène, malgré quelques modifications qui ne l’ont cependant pas bouleversée."

Concernant la datation, après l’étude de 14 échantillons de bois sélectionnés sur les éléments représentatifs de la charpente (poteaux, entraits, arbalétriers...) de différente nature mais en évitant les remplacements récents, "la date de 1352 pour le dernier cerne mesuré de la séquence Montoire M11 est acceptée avec un risque d’erreur très faible, quasi-nul… Mais le nombre de cernes d’aubier faisant défaut est estimé à 2 ou 3, ce qui situe l’abattage dans la période 1354-1355, tout en minimisant le risque d’erreur. En ce qui concerne la mise en œuvre de la charpente, elle semble très rapide, tout au plus quelques mois après l’abattage des arbres et probablement à la belle saison qui suit. Les marques de charpentier recoupées par des fentes de séchage semblent attester de l’utilisation de bois verts, très rapidement après leur exploitation en forêt."

Eléments d'Histoire   

Si la datation de la charpente semble bien attester que l’origine de la Grange remonterait au XIVe siècle, en l’absence jusqu’ici d’archives et de données vérifiables, seuls trois éléments de référence historique (1) comportent trace dans le passé de l’existence de la Grange :

- les comptes du comté de Vendôme en 1354 (vraisemblablement à la suite du décès en février 1354 de Bouchard VI de Montoire 19e comte de Vendôme) où il est mentionné que le comté possède six métairies dans la seigneurie de Montoire (2) ;

- un aveu du 7 décembre 1602 à César de Vendôme, 4e duc de Vendôme de 1598 à 1665, concernant la maladrerie de La Madeleine de Montoire où il est dit "située en la paroisse de Saint Oustrille... joignant d’un bout au grand chemin tendant de Montoire à La Chartre et St Jacques des Guérets et tenant d’autre bout et costé au parc et terre de votre métairie de La Couture" (3) ;

- une citation qui dit que les seigneurs de Montoire avaient là la métairie de La Couture qui fut saisie en 1793 sur le citoyen Quérhoent présumé émigré (St Venant II,442) (4).

A l’appui de ces éléments, il peut être admis que la grange de la Couture, un des plus anciens témoins notables du patrimoine rural régional, dût faire partie d’une métairie qui appartint vraisemblablement au seigneur de Montoire. La construction probable entre 1354 et 1366 de cette grange de grande dimension aurait alors été justifiée par la nécessité de disposer d’un lieu couvert pour mettre à l’abri d’importantes récoltes et en faire plus aisément le partage entre le seigneur et le métayer.

Cette supposition se trouve étayée par une modeste recherche sur le nom de "couture", qui se retrouve fréquemment dans la toponymie et qui semble désigner au Moyen Âge les terres de grande étendue mises en "culture" directement par le seigneur ou ses régisseurs.

Une autre supposition quant au nom, non approfondie à ce jour, évoque l’idée que la région de Montoire faisant partie du diocèse du Mans jusqu’au XVIIe siècle, il pourrait exister un rapport avec la riche Abbaye de la Couture du Mans qui possédait des terres fertiles sur tout le diocèse.

La question de l’origine du maître-charpentier et de l’équipe spécialisée dans la qualité et la complexité de la construction de la charpente trouverait-elle une part de réponse chez les maçons bretons qu’Alice de Bretagne, la veuve de Bouchard VI, embaucha pour le renforcement en Vendômois des tours et remparts des villes et des châteaux voisins, dont celui de Montoire où elle vint se retirer en 1354, date du début de sciage des éléments de charpente ? Supposition renforcée par un chercheur-spécialiste des charpentes anciennes de l’université d’Angers et le représentant des Maisons Paysannes pour le Bas-Vendômois et la Sarthe qui trouvent frappante la similitude entre la charpente de la Grange et les charpentes bretonnes et angevines de la même époque.

La métairie fut vraisemblablement morcelée après 1793 entre plusieurs propriétaires qui se succédèrent. La grange, des bâtiments de ferme et des terres ont été achetés vers 1880-1890 par le grand-père de M. Michel Lance, donateur de la Grange de la Couture à Résurgence.    

Au pied des murs, des années de chaux

Suite à sa restauration, restait le confortement de la charpente, opération délicate, qui sera réalisée avec l’aide d’une entreprise spécialisée. Les entraits seront reliés aux poteaux par des attaches métalliques, les liens manquants installés et les poteaux solidement assis sur des blocs de pierre blanche dont les arrêtes ont été récemment chanfreinées.

Et pour prévenir en partie les risques d’inondation du Loir proche, le sol en terre battue est rehaussé d’un lit de falun et des drains sont posés pour favoriser l’écoulement d’une éventuelle montée des eaux dans la grange.

L’achèvement de la première tranche de travaux a permis, fin 2004, la remise solennelle des contributions financières accordées par le Conseil régional, la Fondation du Crédit Agricole et la Fondation du Patrimoine, en présence des élus et du sous-préfet de Vendôme.

A partir de 2005, l’équipe de bénévoles attachés au chantier va mener à bien le début du piquetage et la restauration des murs extérieurs qui présentaient pour certaines parties des signes de grande faiblesse. Ces travaux de maçonnerie qui exigent beaucoup de présence sur le chantier et peu de fournitures coûteuses vont occuper pendant de longues années les bénévoles, depuis cette lourde restauration du mur du pignon sud, côté de la route, avec sa fondation et un important pilier de renfort en pierre de taille à l’aplomb de la poutre-maîtresse de la charpente de la croupe. Puis le mur remonté en moellons de pierre et de silex, avec l’aide, un été le temps d’une semaine, des scouts belges. Le mur ouest présentant lui aussi des signes de désordre importants, avec sa fenêtre, sa porte cintrée et l’imposante porte charretière a été l’objet de la vigilance des équipiers maçons.

Les "oeuvriers" ont, par la suite, commencé la longue séquence des enduits à la chaux des murs périphériques intérieurs qui ont ainsi retrouvé leur sobre couleur ocre clair où affleurent les pierres blanches de tuffeau. Ils ont été rejoints, une fois de plus, par une nouvelle équipe de 9 scouts belges d’Eupen qui furent cette fois-ci initiés au traitement à la chaux des pieds des murs extérieurs.

Les enduits intérieurs terminés, avec le retour de conditions météorologiques favorables, l’équipe a poursuivi au printemps 2013 la restauration des enduits extérieurs. A la chaux et toujours pour un résultat à l’ancienne avec le même dosage de chaux blanche et de sable de carrière, avec un ajout de sable rouge du Perche et de mignonnette (ce gravillon fin qui apparaît lors du brossage de l’enduit après un premier séchage, le lendemain de sa confection).

Ici s’arrête la restauration proprement-dite de la Grange. Les travaux de la dernière étape qui suivront à partir de mi 2014 concernent la mise en place d’équipements propres à utiliser la Grange en espace d’accueil à vocation culturelle, festive et économique, pouvant recevoir du public en lui conservant son caractère, à l’instar de la salle des Grands Greniers de l’Abbaye que Résurgence offre à la location à Vendôme.   

Vers un lieu de convivialité

Avec le renfort des équipes des chantiers de Vendôme, le sol a été préparé à la cote pour recevoir près de 400m2 d’une chape armée de béton désactivé, mise en place par une entreprise Vendômoise spécialisée de travaux publics, avec incrustation de porphyre et de calcaire qui, après polissage et traitement hydrofuge, offre un bel état de surface, proche de la mosaïque. Auparavant, les gaines destinées au passage des câbles électriques, des tuyaux d’eau et des canalisations d’effluents avaient été mises en place.

La même année, les bénévoles du chantier de la Maison des comptes à Vendôme ont assuré la fabrication de l’imposante porte charretière dont la pose nécessita la présence et l’habileté de nombreux équipiers. Pendant le même temps, pour clore les 4 espaces du dessus de la porte charretière, l’atelier vitrail se consacra à la création de vitraux sur un thème en harmonie avec ce bâtiment agricole. Ainsi la Grange de la Couture va-t-elle continuer de vivre au rythme des 4 saisons avec les branches d’un pommier, en fleur au printemps, garnies de pommes en été, avec les feuilles rousses en automne et enfin couvertes de givre en hiver…

L’environnement de la Grange n’est pas oublié et sera amélioré avec la plantation et l’entretien d’une haie arbustive coté nord-ouest du terrain, avec la disparition des amas de pierres et de cailloux près de l’édifice et avec les tontes régulières des espaces verts.

Puis le cloisonnement en blocs de béton cellulaire de l’espace destiné aux toilettes hommes, femmes, handicapés et d’un office a été monté de façon spectaculaire, encouragé peut-être par la réalisation de l’extension du réseau d’assainissement public qui permet désormais à la Grange d’être raccordable, moyennant certes une pompe de relevage en raison du dénivelé par rapport à la route. Les équipements de toilettes suspendues ont été posés avec les canalisations d’eau et d’évacuation par les équipiers plombiers et le cloisonnement intérieur est assuré par panneaux stratifiés sur pieds.

Résurgence a même sollicité un spécialiste d’ergothérapie de l’Hospitalet de Montoire accompagné d’un handicapé en fauteuil pour tester les installations. L’ensemble des plafonds et des murs a été recouvert de tissu de verre et peint. Puis l’équipe à pied d’œuvre s’employa à fixer les portes respectant les normes réglementaires de largeur et de résistance au feu.

Ces travaux d’équipement sont discrets à l’intérieur de la grange, gourmands en temps et nécessitent souvent le recours à des techniciens, des savoir-faire spécifiques et des matériels adaptés. Il en est ainsi de l’installation électrique avec le recours aux conseils d‘un électricien professionnel venu sur place à plusieurs reprises ou de l’acquisition d’un échafaudage pour les grandes hauteurs qui a permis de tester et d’orienter le choix des projecteurs avant de fixer les dizaines de mètres de câble. Chaque travée a reçu trois projecteurs led pour l’éclairage d’ambiance et pour la mise en lumière de la magnifique charpente du XIVe siècle au prix d’exercices de voltige de nos électriciens bénévoles. Ceux-ci en ont profité pour poser les blocs d’éclairage de secours. En outre, l’implantation de nombreuses prises de courant favorisera les futures utilisations de la Grange qui bénéficieront aussi d'une scène vaste et aux finitions de qualité, grâce aux équipiers menuisiers.

De son côté, l’espace dédié à un office a reçu, après peinture et installations électriques, ses équipements spécifiques propres à satisfaire les futurs utilisateurs et traiteurs professionnels : bacs de plonge avec chauffe-eau, tables de travail en inox et armoire réfrigérée de grande capacité.

Enfin, actifs dans tous les domaines des travaux de finition, les "oeuvriers" de Résurgence ont eu recours en 2019 à des entreprises spécialisées pour installer les derniers grands équipements : le raccordement au réseau public d’assainissement avec mise en place d’une pompe de relevage, les connexions au réseau téléphonique et au réseau d’eau potable qui ont dû toutes deux franchir la route départementale !

Restent l’éclairage du terrain, la délimitation des stationnements pour handicapés, l’équipement des portes avec fermetures de sécurité, le choix des tables et des chaises, l’installation de la sonorisation, les finitions et retouches diverses etc.

Quand ces derniers travaux et investissements dont certains n’auront pu être réalisés en 2020 pour cause de virus seront tous achevés, on approchera du jour si attendu de l’inauguration de la Grange !

   

(1) Note historique du 24 février 2005 établie par François Grandin de l’Eprevier, président fondateur de Résurgence en Vendômois.

(2) Ceci est rapporté dans l’ouvrage de Dominique Barthélémy "La société dans le Vendômois de l’an mil au XIVe siècle", livre sérieux et documenté, paru en 1993. Une carte, page 892 nomme et situe La Couture.

(3) In Les Archives de l’Hôpital de Montoire et St Venant II, 316.

(4) En 1718 la seigneurie de Montoire fut échangée contre l’Ile de Belle-Isle-en-Mer. Les nouveaux comtes de Montoire seront alors des Fouquet, Meusnier, Desnoyer de l’Orme, d’Hostum de Tallard, Le Tessier et en 1743 Querhoent, le comté de Montoire étant alors érigé en marquisat. Jean-Sébastien de Querhoent, dernier marquis de Montoire, demeurait au château St Georges à St-Martin-des-Bois et y décèda en 1821. Le domaine de Montoire comportait, entre autres, en 1793, la métairie de La Couture. St Venant II, 442.

NB 1 : Le coût de la restauration et des équipements se monte jusqu’ici à 130.000 € environ. Les concours financiers de quatre partenaires pour supporter notamment le chantier école et les interventions d’entreprises sur la charpente totalisent 55.245€. Le reste a été financé par Résurgence sur les réserves constituées en épargnant, à partir des cotisations de ses adhérents et du résultat de son concert annuel au cours de ce long chantier où pendant près de 10 ans les dépenses furent modestes, constituées essentiellement de sable et de chaux.

NB 2 : Ce sont environ 45 membres et amis de Résurgence qui ont participé bénévolement à cette exceptionnelle aventure de la réhabilitation de la Grange de la Couture. Chacun selon son temps disponible et selon ses compétences ou ses envies. Nombreux furent ceux qui ne savaient pas et qui ont appris. Que tous soient remerciés de tout cœur d’avoir contribué à sauvegarder sept siècles du passé avec l’espoir d’intéresser les générations à venir.

 

Ça s'est passé sur le chantier

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Les proportions équilibrées, la haute charpente à six travées, la mezzanine, les ouvertures pourvues de vitraux issus de l’atelier vitrail de l’association, la grande cheminée du 15e siècle et la décoration sobre avec les armoiries des abbés du monastère, en font une salle de prestige de la région Vendômoise.

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